×

Cie Philippe Saire
Av. de Sévelin 36
1004 Lausanne
Suisse

en résidence permanente au Théâtre Sévelin 36

+41 21 620 00 12 info@philippesaire.ch

Newsletter

×

Cie Philippe Saire
Av. de Sévelin 36
1004 Lausanne
Suisse

en résidence permanente au Théâtre Sévelin 36

+41 21 620 00 12 info@philippesaire.ch

Newsletter

Le Palindrome spectacle ×

Première au Théâtre Sévelin 36, Lausanne, le 26 septembre 1995.

Triptyque pour cinq danseurs, Le Palindrome est un dialogue entre danse et arts plastiques, fruit de la collaboration de Philippe Saire avec trois artistes suisses : Francine Simonin, Carmen Perrin et Arnold Helbling.

Palindrome : n. m. et adj. (fr. palin, de nouveau, et dromos, course). Groupe de mots qui peut être lu de gauche à droite ou de droite à gauche en gardant le même sens. (Ex: Esope reste ici et se repose.) Source : le Petit Larousse


Le projet de cette création découle d’expérimentations faites au préalable dans des galeries et des expositions, où la danse intervenait en se positionnant face à des œuvres préexistantes.

La matière et le lien des trois pièces de ce spectacle consistait à installer, dès la conception des œuvres, un dialogue entre la danse et les arts plastiques. Chacun provenant d’horizons très variés, chaque rencontre allait être différente, et entrerait à chaque fois dans l’inconnu.

Et puis l’étrangeté a commencé. Dès le début des répétitions, nous nous sommes perdus dans quelque chose d’insaisissable, comme « hors-de-toi », avec un sentiment diffus d’impuissance et d’insécurité.

Comme si ce principe un peu formel de lancer des ponts entre danse et arts plastiques avait résonné ailleurs, dans des couches qui dépassaient le support des œuvres et les formes du mouvement. Comme si nous nous trouvions imprégnés de quelque chose que nous ne savions pas nous appartenir, comme si tisser des lines, des servitudes, mais aussi des filiations, des rapprochements, des réconciliations,… avait peu à peu constitué un moteur de toute la pièce. A notre insu.

Une fois achevées, ces trois pièces gardent pour nous cette étrangeté du travail, cette dépossession.

De même, un univers commun s’est imposé. Nous avons réalisé que toutes les trois parlaient des passages, et plus précisément encore de la résistance à ces passages. Avec un questionnement quant aux sacrifices qu’on leur concède, aux pertes qu’on leur consent.

Des passages que l’on aurait franchi à rebours, à contre-sens, contre ses sens, et qui, au fil du temps ne cesseraient de se répéter, à l’endroit, puis à l’envers, inlassablement, comme un palindrome.


De prime abord, le chorégraphe surprend passablement. Dans trois décors conçus par trois artistes plasticiens, les cinq danseurs plongent le spectacteur dans des eaux très différentes. Atmosphère virile en noir et blanc, d’abord, pour répondre aux formes féminines des peintures de Francine Simonin et à la superbe musique de Henryk Görecki. Ambiance très chaude, ensuite, lorsque deux couples tourbillonnent et s’affrontent sur une techno bien forte et bien violente. Costumes suggestifs et provocants, toile rougeoyante d’Arnold Helbling : l’admirateur fidèle de Philippe Saire est tout ébaubi devant tant de provocation. Enfin, le calme revient avec la troisième pièce, dans laquelle les danseurs exploitent la souplesse d’une sculpture aérienne de Carmen Perrin, sur du Paganini acidulé.
Sonia Leval, Journal de Genève et Gazette de Lausanne, 29 septembre 1995

Naissance, vie et mort, renaissance, vie… Apparition-disparition-réapparition Lumière et ombre, ombre et lumière.L’homme, hôte de l’Univers, qui plonge ses racines dans l’ordre cosmique, l’homme esprit, et silence de l’esprit, l’homme, locataire de son corps, dont il symbolise l’énergie et la force concrète, vient au monde, traverse l’existence, puis meurt, avant de renaître.
Cet homme mortel et éternel est au centre du nouveau ballet de Philippe Saire, dont le titre, Le Palindrome – mot ou phrase qui se lit dans un sens comme dans l’autre – , traduit très bien l’image de va-et-vient – le flux et le reflux – liée à la vie et à la mort.
Trois artistes – Francine Simonin, Arnold Helbling et Carmen Perrin – ont créé les décors de ce ballet. Leurs œuvres représentent les pendants plastiques des mouvements des danseurs.
Le Palindrome de Philippe Saire ou l’unité reconstituée. Jelmoli, le rendez-vous culturel


Yaman, le MAD, Claude Ros, Chantal Michetti, Philippe de Rham, Marie-Claude Jequier, Mme Vauthey, M. Burgdorfer, Urs Stauffer, Odile Ferrard, Pierre Neumann, Serge Rochat, Jean-Claude Rochat, Bernard Kraehenbuehl, Jacques Richter.


Chorégraphie
Philippe Saire


Danse
Céline Perroud, Corinne Rochet, Fabrice Garcia, Stéphane Loras, Gilles Veriepe, Philippe Saire, Calvin Coderch


Scénographie
Francine Simonin, Arlold Helbing, Carmen Perrin


Musique
Henryk Gorecki, The Puzzled Truth, Symphony of Love II, System 7, Sulfurex, Encephaloïd Disturbance, Niccolo Paginini, David Darling


Lumières
Jean-Marie Bosshard


Costumes
Jocelyne Pache


↳ PHOTOS HD
↳ FICHE TECHNIQUE

Dates passées

Lausanne (CH)
26.11.1995
14.10.1995
New-York (US)
03.11.1995
04.11.1995
Montréal (CA)
15.11.1995
18.11.1995
Bâle (CH)
29.11.1995
02.12.1995
Zürich (CH)
06.12.1995
08.12.1995
Lucerne (CH)
17.01.1996
20.01.1996
Copenhague (DK)
08.02.1996
10.02.1996
Lausanne (CH)
22.04.1997
02.05.1997
05.06.1997
07.06.1997
Genève (CH)
10.06.1997
11.06.1997
Lausanne (CH)
08.07.1997
10.07.1997