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Cie Philippe Saire
Av. de Sévelin 36
1004 Lausanne
Suisse

en résidence permanente au Théâtre Sévelin 36

+41 21 620 00 12 info@philippesaire.ch

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Il faut que je m’absente spectacle ×

Première au Théâtre Sévelin 36, Lausanne, le 5 novembre 2008. Chorégraphie pour 5 danseurs.

Cette création constitue le deuxième opus d’une trilogie sur les codes du divertissement, dont la première partie a été créée en 2006 avec Est-ce que je peux me permettre d’attirer votre attention sur la brièveté de la vie?


C’est une pièce drôle, à l’humour grinçant. On retrouve les personnages et codes habituels des spectacles du genre, mais tout y est déplacé. Un appel est fait ouvertement à la crédulité du public, une menace joyeuse semble planer sur le tout. Les numéros ont tous à faire avec la disparition. C’est le domaine du simulacre qui est convoqué ici: un monde décalé qui ne cherche pas à imiter le connu, mais qui s’y réfère seulement.

Si la « Grande Disparition », c’est au final la mort, les petites disparitions qui sont présentées ici stimulent nos désirs d’absences. Absences du paraître, de l’adulte, du poids qu’on s’est fabriqué… et de longues listes personnelles… Vous ne vous êtes jamais senti comme un lapin devant les phares d’une voiture, l’éclat des projecteurs, paralysé, essayant de vous faire oublier pendant que tout vous fonce dessus?

Dans un tour de magie, un vrai, le moment de réapparition, de résurrection, s’appelle « le prestige ». Comme celui de l’uniforme d’apparat. Et le tour ne vaut rien si ce moment n’existe pas. Je crois que quand on manque de disparaître, la réapparition n’a rien de glorieux. Elle peut être drôle et émouvante, mais aussi nous replonge brutalement dans tout ce dont on s’était absenté. Et la vraie magie, c’est peut-être qu’on continue.

Philippe Saire


Dis-paraître: Cesser de paraître, devenir invisible. On l’a tous rêvé. Là on le voit sur scène dans des numéros bricolés, comme nous-mêmes bricolons avec la vie, de notre mieux, avec nos maladresses et notre envie d’y croire. Et si l’humour découle de ces situations, de cette étrange absurdité, le rire traduit aussi notre tendresse envers ces personnages qui nous sont si semblables.

À priori, qu’est-ce que le divertissement a à faire avec la fuite, la disparition avec les claquettes, le rapt avec un lapin?

Le spectacle joue avec ces éléments et développe des relations improbables. Il tricote un scénario sur différentes strates, pour capturer puis retenir le sens. La chorégraphie, c’est peut-être juste ça, tenir un sens, puis l’ouvrir, lâcher du mou, et reprendre à nouveau la bride pour guider ce qu’on veut raconter, ou évoquer, si l’on veut être moins précis.

Philippe Saire, chorégraphe


Saire, le plaisir à l’envers
(…) Dès les premières minutes, la réponse est là, simple et limpide sur le plateau: dans le malaise, dans le jeu subtil du grincement, qui force le regard à s’ouvrir et le spectateur à réfléchir au-delà des images du plaisir qu’offre la représentation. (…) La limite ténue entre la fuite volontaire et la manipulation. Le plaisir et la violence. En la matière, le chorégraphe excelle. Les images qu’il crée sur scène ont cela de puissant: elles intriguent autant qu’elles inquiètent. (…) Sans passer par le langage et la rigidité des mots, Il faut que je m’absente s’ouvre sur de multiples horizons de réflexion. Et de prouver, avec force et brio, la possible association entre plaisir et quête de sens. La disparition du spectateur dans le divertissement n’est pas inéluctable.

L’Hebdo (CH), Anne-Sylvie Sprenger, 6 novembre 2008

L’esprit joueur de Philippe Saire
(…) Il faut que je m’absente est le deuxième spectacle d’une trilogie sur cette matière-là, qui revisite les codes du divertissement, en particulier ceux de la prestidigitation et du cirque, tout en les détournant avec un sens acéré de l’ironie, un humour franchement féroce et souvent aussi beaucoup de tendresse. La pièce ne lésine pas sur le rire et les situations cocasses, tout en touchant une corde sensible.
(…) Tout le défi est donc de savoir creuser sous la légèreté de surface. La compagnie y parvient avec bonheur. Elle fait remonter nos incohérences, nos inquiétudes, tout ce qui nous retient, nous enchaîne. Avec toujours ce décalage dans le ton, cet espace de liberté qui permet à chacun de vivre ses propres sensations par rapport au langage de la danse.
Si le spectacle prend la forme d’une suite de numéros en apparence décousus, de petits scénarios tordus et insolites, comme le veulent les codes de la revue, il ne leur sacrifie pas son unité. Philippe Saire fait revenir des gestes, des attitudes, et tisse un fil rouge fait d’un esprit décalé, joueur et profondément impertinent.

La Liberté (CH), Elisabeth Haas, 8 novembre 2008

Les déclinaisons de la disparition
Il faut que je m’absente, deuxième opus de Philippe Saire à Sévelin 36, amuse et trouble les perceptions. (…) Pour sa nouvelle création, réalisée en collaboration avec tous les danseurs, le chorégraphe lausannois va ainsi perpétuellement jouer avec les contrastes à travers une série de mouvements puissants et précis.

24 Heures (CH), Corinne Jaquiéry, 7 novembre 2008

Une échappée belle
A Lausanne, Philippe Saire propose son deuxième opus dédié au monde de l’illusion. Dans son chapeau de magicien, humour, besoin d’évasion et lapins blancs. (…) En croisant réel et illusion, Saire crée le trouble.

Le Courrier (CH), Dominique Hartmann, 8 novembre 2008


Chorégraphie en collaboration avec les danseurs
Philippe Saire


Danseurs
Pablo Esbert Lilienfeld, Matthieu Guénégou, Mickaël Henrotay Delaunay, Alexandra Macdonald, Violeta Todo, Mike Winter


Conception lumière
Laurent Junod


Création sonore
Christophe Bollondi


Accessoires
Hervé Jabveneau


Costumes
Nadia Cuénoud


Assistante costumes
Célia Franceschi


Maquillage
Nathalie Monod


Assistante de production
Muriel Imbach


Conseil magie
Magic Waltrick


Aide à la réalisation des décors
David Baumgartner, Antoine Friderici, Stéphanie Rochat, Philippe Rossel


Régie générale
Yann Serez


Photographes
Mario Del Curto, erias


Graphisme
René Walker


Directrice administrative
Claudine Geneletti


Responsable de diffusion
Sonia Blot


Chargées de communication
Sonia Meyer, Christina von Helmersen


Responsable de la gestion financière
Régina Zwahlen


Secrétaire et assistante de direction
Christel Welsch


Entretien
Olivier Schubert


Remerciements
Dominique Chauvet Gilbert, Christophe Gallaz, Sandra Korol, Fabrice Martin, Adrien Moretti, Théâtre Vidy-Lausanne, Philippe Weissbrodt


↳ PHOTOS HD
↳ FICHE TECHNIQUE

Dates passées

Olten (CH)
19.11.2008
19.11.2008
Lausanne (CH)
05.11.2008
23.11.2008
Lucerne (CH)
02.12.2008
03.12.2008
Berne (CH)
05.12.2008
06.12.2008
Zürich (CH)
05.02.2009
07.02.2009
Londres (UK)
05.06.2009
06.06.2009
Steckborn (CH)
03.12.2009
05.12.2009
Bâle (CH)
12.12.2009
13.12.2009
15.04.2010
17.04.2010
Lausanne (CH)
11.12.2010
12.12.2010