Chorégraphie pour six danseurs.
Encore Torride, allégorie de l’élévation et de la chute, traite de l’illusoire. Avec pour point de départ le mythe d’Icare.
« Au travers de parcelles de rêves, d’espoirs ténus, de légers vertiges transparaît la trame d’une célébration, probablement quotidienne, dans laquelle le spectateur fait intrusion. Les comportements qu’il perçoit ne sont pas les siens; les gestes, les relations non plus. Tout y est décalé; et familier à la fois. »
Philippe Saire
Un spectacle très applaudi, et à juste titre, tant il foisonne d’idées nouvelles et séduit par sa recherche gestuelle. Avec trois filles et trois garçons, le chorégraphe multiplie les combinaisons, cassant la logique et utilisant l’espace de façon originale. Le travail au sol est remarquable, et la technique excellente, à quoi s’ajoutent des pointes d’ironie et un jeu permanent entre les personnages. Charlotte Bounin, Le Matin, 28 novembre 1986
Ce spectacle fait penser à un poème surréaliste, où aucun sens précis et unique ne peut être dégagé, mais où, au contraire, plusieurs pistes sémantiquement valables s’offrent au lecteur, qui est d’ailleurs d’abord interpellé par la beauté, la rareté, l’imprévisibilité des mots et des images. Il faut se laisser entraîner sans tenter de décrypter un sens immédiat. Les images s’enchaînent, les sons et les gestes froment la toile de fond sur laquelle naît l’émotion. Jean-Jacques Gallet, Le Journal de Morges, 2 décembre 1986
Chorégraphie
Philippe Saire
Danseurs
Diane Decker
Anne Grin
Doris Vuilleumier
Thierry Baechtold
Gilles Jobin
Philippe Saire
Compositeurs
Jean-Philippe Héritier
Giuseppe Verdi
John Lurie
Mikel Rouse
Lumières
Christian Yerly
Costumes
Danièle Bienz